Sur le parcours de l'échappée belle, départ Jean Collet

Samedi 26 juillet: reco de l’échappée belle. Je fais un aller simple, grâce à mon frère Didier qui habite à Grenoble. Je suis parti du parking le plus proche du refuge Jean Collet. Destination Station du Pleynet, puis bascule vers Pipay pour éviter à Didier de la route inutile. Le but de cette reco est en grande partie de voir de jour ce que je ne verrai pas de nuit pendant la course.



 
Sur place le vendredi soir, après un bon petit repas, je me suis couché tôt pour pouvoir me lever à 4h30 et démarrer à 5h00. Arrivée à Jean Collet un peu avant 7h00, j’ai pris un moment pour admirer la vue. Mais pas question de trop trainer, RDV à 10h00 avec Didier au pas de la Coche. La mine de fer ne pose pas de problème. Sentier pas vraiment technique, plusieurs replats où il est possible de courir. Ce massif est un véritable château d’eau. Une gourde de 500 ml suffit largement.







A la mine de fer, faut pas se gourer et rester sur la crête (à droite) pour rejoindre la brèche. Ne pas suivre les panneaux ! C’est bien expliqué sur la topo. Les petits points bleus (certains rouges aussi) sont là pour aider. Eboulis et névés bien pentus à volonté, doucement, doucement, c’est technique par ici. Ce sera gelé quand je passerai par ici pendant la course … des crampons (idée course) ne seraient pas de trop.

Le balcon qui mène au pas de la Coche est bien long avec plusieurs coups de cul. Didier me rejoint 10 minutes avant que j’y arrive et nous randonnons ensemble vers le col de la vache. Il se monte bien. C’est très aquatique. Il y a juste un bref pierrier avant d’y arriver. Nous y sommes en 2 heures. Didier descend un peu avec moi vers les lacs. Il me fait même une démonstration de sa technique pour descendre un névé. Puis il me laisse descendre seul pour revenir tranquillement vers sa voiture et venir me chercher à Pipay plus tard. 

J’arrive rapidement sur les lacs des sept Laux. C’est un coin de paradis. Les longer prend une bonne heure (dont 10 min de pause casse-croute). Sur la fin c’est du radada (montées-descentes). Je vois quelques groupes de randonneurs qui sont venus pêcher. 

Et hop ! Début de la descente sur le Pleynet. Brutale sur environ 300m de D- puis commence un sentier sympa avec quelques coups de culs, puis c’est un très long balcon avec Pleynet qui s’éloigne. Ça va être dur la nuit. Sans parler de ce passage du torrent qui te mouille jusqu’aux genoux. Gare à ne pas te faire renverser par le courant. Puis c’est la piste jusqu’au Pleynet. Une petite tarte au chocolat et il ne me reste plus qu’à monter en haut de la station (à pied …) et à basculer vers Pipay. Total 13h de rando, D+ 2700m sur un peu plus de 30km, dont 23km sur le parcours de la course. Petite douleur au genou droit, mais rien de bien grave ; c’est le métier qui rentre.














































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