Plan de l'aiguille, de nuit (entrainement entrée de nuit)

C'est parti pour mes 6h en entrée de nuit. Départ 21h00. Il ne pleut pas encore, cool.

Je n'ai fait que 20 minutes de sieste, et je baillais sur la route ... mais au final, pas de problème.







 Pas raisonnable de garer la voiture dans ce virage que j'avais repéré sur la carte.







21h52: (rythme vraiment pépère par prudence...) meilleure vue sur la cascade du Dard: sortir du chemin sur la droite, quand elle n'est plus indiquée sur les panneaux.
Plus tard, à 1350 mètres, autre (officieux) point de vue magnifique sur la partie haute de la cascade.



 La civilisation est loin ...

22h30: je retarde l'allumage de la frontale. Je commence à psychoter un peu, comme souvent sur les premiers entrainements de nuit: et si je perds ma frontale, et si je me fais attaquer par un loup, et si je tombe dans une crevasse ...

22h40: j'allume la frontale. C'est beaucoup mieux: je vois la flore (son observation est un hobby) et je vais plus vite car mes appuis sont plus sûrs.

Et je tombe sur l'entrée du tunnel du Mont Blanc. Dur sur la photo de voir le grand H sur le sol pour un hélicoptère...

J'ai croisé quelques yeux brillants dans la nuit ... dont une grosse bébête. Si jamais elle m'attaque je prévois de me défendre avec mes bâtons.

Il faut attendre 2000 mètre avant d'avoir la neige en continu. Mais il reste encore du chemin sans neige à 2100 mètres.

Je traîne les bâtons dans la neige pour confirmer mes traces.

J'aurais aimé faire la connexion avec mon parcours de ce matin, mais à 2150m je renonce: trop risqué à mon goût.

La descente est très lente entre 1900 mètre et 1600 mètre pour cause de brouillard qui ne me laisse que 2 mètres de visibilité. Ça aussi c’est un bon entraînement psychologique, comme de courir de nuit sous la pluie.

Pas grave, j'ai tout mon temps. Par contre là haut j'étais bien content d'avoir blindé mes traces !


1600 mètres, 1h du mat: quelle bonne salade! Magnifique cette plante qui "boit" la pluie.

Je me dirige vers le circuit du Grépon, mon point de départ de ce matin et je remonte vers le plan de l'aiguille par l'alpage de Blaitières.

Arrivé au croisement, il ne me reste que 5 minutes pour faire le chemin qui se dirige vers Blaitière dessous, et je dois faire demi-tour.

Il me reste 40 minutes pour descendre 500 mètre. Ça passe vite 6 heures ! Et finalement je n'ai eu que 2 heures de pluie.


Comme je me savais bien incapable de conduire les 87 km en fin de nuit blanche, j'ai testé ma douche portable Quechua. Nickel et bien pratique ! Et c'est ainsi que j'ai pu me glisser tout propre dans mon sac de couchage et faire un gros dodo sur mon nouveau lit fait maison.

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